Fnac: Chantons pas bĂȘte !, Nicolas Lafitte, Pascal LemaĂźtre, Bayard Jeunesse". Livraison chez vous ou en magasin et - 5% sur tous les livres. Achetez neuf ou d'occasion. BelleÎle-en-Mer. Cette Ăźle eut les faveurs du peintre Claude Monet et l’actrice Sarah Bernardt, qui y sĂ©journaient rĂ©guliĂšrement. Avec une superficie de ÉvĂšnementculturel FĂȘte et manifestation Musique - Projection du film, cocktail et concert. Programme : Salle du BalnĂ©um, Palais des Arts et du Festival : 18h30 : Projection du film JosĂ©phine Baker : un destin français et dĂ©bat avec l'auteure et rĂ©alisatrice Dominique Eloudy-Lenys Casino BarriĂšre : 20h00 : Cocktail 20h30 : Concert de Jazz JosĂ©phine Baker et Cole Vay Tiền Nhanh. De tous les voyages que JosĂ©phine BAKER a effectuĂ© au cours de ses 40 ans de carriĂšre , sa visite Ă  Cuba 29 dĂ©cembre 1965 reste toujours la plus mystĂ©rieuse . Alors que des amis proches essayaient de la dissuader d’y aller , convaincus que cela ternirait son image !? , ils ont choisi de garder le silence sur le sujet . Aujourd’hui , tout l’épisode reste rarement abordĂ© dans les biographies ou de façon Ă©vasive . Peut-ĂȘtre pour une raison principale JosĂ©phine Baker Ă©tait une invitĂ©e spĂ©ciale de Fidel Castro lui-mĂȘme . JosĂ©phine Ă©tait allĂ©e Ă  Cuba pour soutenir la crĂ©ation de la Tricontinentale , une organisation visant Ă  unir des groupes rĂ©volutionnaires qui partageaient tous la volontĂ© de mettre fin Ă  la colonisation dans toute l’Afrique , l’Asie et l’AmĂ©rique latine . La crĂ©ation de cette orga aussi appelĂ©e ConfĂ©rence de la SolidaritĂ© des Peuples d’Asie , d’Afrique et d’AmĂ©rique Latine » , la ConfĂ©rence tricontinentale ou la Tricontinentale » , eut lieu du 3 au 15 janvier 1966 Ă  La Havane , Ă  Cuba . 82 pays du Tiers Monde y furent reprĂ©sentĂ©s . L’Organisation de la SolidaritĂ© des Peuples d’Afrique, d’Asie et d’AmĂ©rique latine – OrganizaciĂłn de Solidaridad de los Pueblos de África , Asia y AmĂ©rica Latina , OSPAAAL – fut fondĂ©e Ă  cette occasion , le 12 janvier 66 . L’objectif de l’OSPAAL Ă©tait de relier tous les mouvements de luttes pour l’indĂ©pendance issus de la ConfĂ©rence de Bandung 1955 et stimuler la solidaritĂ© des pays du Tiers Monde – Établir une rĂ©volution mondiale. – Lutter contre l’apartheid principalement en Afrique du Sud.- Lutter contre l’utilisation de technologies nuclĂ©aires Ă  des fins militaires dirigĂ©es contre le Tiers-Monde. – Lutter contre la globalisation , l’impĂ©rialisme , le colonialisme , le nĂ©ocolonialisme et le nĂ©olibĂ©ralisme . Parmi les fondateurs de la Tricontinentale figuraient des noms aussi cĂ©lĂšbres que Che Guevara , Mehdi Ben Barka , Ahmed Ben Bella , Amilcar Cabral et Fidel Castro .Cependant , le contre-espionnage cubain eut quelques doutes sur la chanteuse . Et si cette ancien agent de la France Libre Ă©tait en mission spĂ©ciale , envoyĂ©e par De Gaulle pour Ă©tudier de prĂšs » la Tricontinentale et ses rouages ? En fait , la vĂ©ritable raison de sa visite s’est avĂ©rĂ©e aussi Ă©trangĂšre Ă  la diplomatie internationale que la politique internationale l’était au show business . Son voyage dans les CaraĂŻbes a Ă©tĂ© inspirĂ© par un combat trĂšs personnel , un combat contre le racisme . Chez elle , en France , Baker vivait avec ses 13 enfants adoptifs Ă  Aux Milandes », un chĂąteau du PĂ©rigord . Sa tribu arc-en-ciel » comme elle aimait Ă  l’appeler Ă©tait ainsi surnommĂ©e en raison du fait que chaque enfant Ă©tait d’origine diffĂ©rente . Il n’est donc pas surprenant que lorsque Fidel Castro l’a invitĂ©e Ă  Cuba via Antonio Carrillo Carreras , l’ambassadeur de Cuba Ă  Paris , Baker ait acceptĂ© avec enthousiasme , dĂ©clarant Ma visite attirera l’attention du monde sur le fait que vous soutenez mon idĂ©al pour un monde daltonien , un idĂ©al dont mes enfants sont une preuve vivante . Et , si vous le souhaitez , je serai disponible pour toutes les raisons philanthropiques » . Fidel voulait certainement voir JosĂ©phine chanter . Quinze ans plus tĂŽt , il avait vu Baker jouer , bien que dans des circonstances trĂšs diffĂ©rentes . – ArrĂȘtĂ©e et maltraitĂ©e par les hommes de main de Batista Lors d’une prĂ©cĂ©dente visite Ă  La Havane en janvier 1952 , JosĂ©phine a cependant vĂ©cu une expĂ©rience meurtriĂšre . Un soir , la star avait prĂ©vu de descendre le cĂ©lĂšbre boulevard du front de mer du MalecĂłn pour passer la nuit Ă  l’HĂŽtel Nacional , alors propriĂ©tĂ© du chef de la mafia Lucky Luciano . Pourtant , lorsque la direction a appris que Baker Ă©tait noire , son invitation a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©e , la chanteuse a Ă©tĂ© informĂ©e qu’une erreur avait Ă©tĂ© commise et que malheureusement Miss Baker , il n’y a plus de chambres disponibles ». Par consĂ©quent , deux mois plus tard , lorsque Fulgencio Batista a pris le pouvoir par un coup d’État militaire , la chanteuse a accueilli sans surprise le changement avec optimisme . Le nouveau dictateur a presque accueilli Baker Ă  contrecƓur , tout en tenant compte des conseils de la Mafia et du FBI de se mĂ©fier des intentions de la chanteuse . En revanche , le public cubain est restĂ© profondĂ©ment amoureux de l’artiste . Partout oĂč elle est allĂ©e , les Cubains l’aimaient . Dans les rangs de ses nombreux fans se trouvaient Ă©galement de nombreux anti-Batistas , qui s’encourageaient Ă  assister aux spectacles de Baker. Cependant , lors d’une visite Ă  La Havane le 13 fĂ©vrier 1953 , la mafia de Batista dĂ©cida finalement d’empĂȘcher la chanteuse de monter sur scĂšne . Un soir , alors que Baker s’apprĂȘtait Ă  se produire , une manifestation Ă©tudiante a Ă©clatĂ© sur le MalecĂłn . La protestation a Ă©tĂ© violemment rĂ©primĂ©e par la police de Batista et un jeune homme du nom de Ruben Batista Rubio a Ă©tĂ© si violemment battu qu’il est devenu le premier Ă©tudiant Ă  ĂȘtre tuĂ© dans un soulĂšvement anti-Batista . En entendant comment des camarades de classe avaient amenĂ© le corps de Rubio dans un amphithéùtre universitaire , Baker se dirigea vers la veillĂ©e . Le lendemain , Fidel Castro alors lui-mĂȘme Ă©tudiant dirigea une immense procession Ă©tudiante menant le cercueil de Rubio au cimetiĂšre . Bien sĂ»r , aucune implication de Baker n’est passĂ©e inaperçue et le 18 fĂ©vrier , JosĂ©phine fut arrĂȘtĂ©e par le service de renseignement militaire cubain . Elle n’a pas Ă©tĂ© torturĂ©e , mais elle a Ă©tĂ© brutalement interrogĂ©e avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ©e le lendemain . Elle a fermement niĂ© toute allĂ©gation selon laquelle elle Ă©tait membre du parti communiste , information fortement suggĂ©rĂ©e par les documents du FBI dĂ©crivant l’apparition de la chanteuse lors des cĂ©lĂ©brations du Front populaire en 1936 . Libre de terminer sa tournĂ©e , mais inscrite sur la liste noire , Baker a terminĂ© ses tournĂ©e de concert cubain au Teatro Campoamor en chantant J’ai Deux Amours » et Down in Cuba Town » en anglais . En quittant l’üle , elle jura de ne jamais revenir , pas tant que Batista restera au pouvoir 
 Et c’est ainsi que la star se retrouva de retour Ă  La Havane dans les derniers jours de 1965 . Elle s’installa au Habana Libre », un hĂŽtel de 25 Ă©tages oĂč se tenaient les confĂ©rences de la Tricontinentale et oĂč sĂ©journaient des dĂ©lĂ©guĂ©s rĂ©volutionnaires . Peu de temps aprĂšs , JosĂ©phine a Ă©tĂ© interviewĂ©e par Gabriel Molina , un journaliste de Granma , le quotidien cubain qui couvrait le sĂ©jour du chanteur. Granma ’Ce n’est pas votre premiĂšre fois Ă  Cuba, n’est-ce pas ?’ JosĂ©phine Non, je suis venue pour la premiĂšre fois il y a quelques dĂ©cennies , mais j’ai eu quelques problĂšmes . Une fois , on m’a dit que je ne pouvais pas rester dans un certain hĂŽtel Ă  cause de la couleur de ma peau . PassĂ© cependant , n’en parlons plus. ’ Granma ’JosĂ©phine , pourquoi es-tu ici ?’ JosĂ©phine ’Pour le Tricontinental bien sĂ»r.’ Granma ’Mais comment avez-vous Ă©tĂ© invitĂ© Ă  Cuba ?’ JosĂ©phine Je voulais venir , j’aime les Cubains et je m’intĂ©resse Ă  Cuba . Je voulais vivre la RĂ©volution cubaine et la voir de mes propres yeux . Vous devrez m’excuser mais je ne crois pas ce que les journalistes Ă©crivent . Je n’ai pas de vraies idĂ©es prĂ©conçues , mais je crois qu’ici les Cubains travaillent pour l’HumanitĂ© . Je ne suis membre ou activiste d’aucun parti politique en particulier , mais je crois en la nĂ©cessitĂ© de lutter pour l’HumanitĂ© . ’ Granma ’RĂ©cemment tu as chantĂ© en Afrique , vas-tu chanter ici ? ’JosĂ©phine ’Bien sĂ»r ! J’ai chantĂ© en GuinĂ©e et dans quelques autres pays , alors j’aimerais bien comparer les rĂ©actions des enfants d’ici , de leurs parents et grands-parents , surtout quand je chante en français , espagnol et anglais . Vous voyez , le Tricontental est gĂ©nial , avec toutes ces personnes diffĂ©rentes , toutes ces personnes de couleurs diffĂ©rentes , parlant de nombreuses langues diffĂ©rentes . Il offre une opportunitĂ© imbattable de dĂ©couvrir un public pas comme les autres , comme avoir toute la race humaine comme une seule famille . ’ Granma ’Tout comme votre propre famille de 13 enfants adoptĂ©s , tous de nationalitĂ©s diffĂ©rentes.’ JosĂ©phine ’Oui , c’est exactement la mĂȘme chose . Pour moi , c’est un symbole fort qui prouve que debout ensemble et vivre ensemble en frĂšres et sƓurs nous pouvons surmonter toutes sortes de problĂšmes . En fait , mon objectif est de crĂ©er une ville remplie d’enfants de toutes nationalitĂ©s diffĂ©rentes . » Avant de dĂ©buter ses reprĂ©sentations , JosĂ©phine a rencontrĂ© Fidel Castro . Et , lors d’une rĂ©union Ă  huis clos , elle a mis en garde le chef d’une terrible menace , dĂ©clarant pendant le Tricontinental, quelqu’un va essayer de vous assassiner . » D’oĂč venait cette information ? Des agents des services secrets du gĂ©nĂ©ral de Gaulle avec lesquels elle avait travaillĂ© pendant la seconde guerre mondiale ? D’oĂč qu’elle vienne , le fait Ă©tait qu’en janvier 1966 , le contre-espionnage cubain avait rĂ©ussi Ă  infiltrer et dĂ©manteler trois rĂ©seaux d’opposition et Ă  empĂȘcher plusieurs tentatives d’assassinat prĂ©sidentiel , y compris un tir de tireur d’élite sur l’un des dĂ©lĂ©guĂ©s de Castro lors d’un dĂźner de gala organisĂ© sur l’ancienne place de la cathĂ©drale de La Havane . Le soir de cette derniĂšre tentative d’assassinat , JosĂ©phine reçut la consigne de changer de chambre d’hĂŽtel . Baker fut dĂ©placĂ©e au 24 Ă©tage dans une piĂšce proche de celle de l’écrivain RĂ©gis Debray et de son amie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne , Elisabeth Burgos . JosĂ©phine Ă©tait pressĂ©e de rentrer chez elle auprĂšs de ses enfants et de se reposer . En outre , elle se sentait mal . Comme le savaient les amis proches de la chanteuse , depuis la guerre , JosĂ©phine avait souffert de graves douleurs intestinales . En fait , au cours de sa tournĂ©e cubaine , il avait Ă©tĂ© rapportĂ© que la chanteuse s’était effondrĂ©e en montant sur un camion pour se produire pour des travailleurs cubains . De retour Ă  Paris , JosĂ©phine fut hospitalisĂ©e , opĂ©rĂ©e et soignĂ©e . Six mois plus tard , lorsque le moment vint pour Baker de retourner Ă  Cuba , sa maladie Ă©tait loin derriĂšre elle . En vacances avec ses enfants dans une belle maison de vacances dans la station balnĂ©aire de Varadero , elle et ses proches ont Ă©tĂ© traitĂ©es comme des rois , parcourant l’üle en compagnie de Fidel et admirant le paysage de l’intĂ©rieur d’une voiture Ă  l’épreuve des balles accompagnĂ©es de gardes du corps . Des Ă©treintes chaleureuses ont Ă©tĂ© Ă©changĂ©es , les jeunes enfants ont tirĂ© sur la barbe de Fidel et les enfants ont reçu des cadeaux , notamment des uniformes rĂ©volutionnaires et des tenues de baseball . JosĂ©phine Baker devait rester fidĂšle Ă  Fidel en politique et en amitiĂ© . En octobre 1967, aprĂšs que Che Guevara fut assassinĂ© par la CIA en Bolivie , elle Ă©crivit Ă  Fidel Castro pour partager le chagrin du peuple cubain 
 Chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et rĂ©sistante, JosĂ©phine Baker obtient la nationalitĂ© française aprĂšs son mariage Ă  CrĂšvecoeur-le-Grand en 1937 avec Jean Lion, un jeune raffineur français. Sa popularitĂ© lui servira dans la lutte contre le racisme et pour l'Ă©mancipation des Noirs. Si le mariage en 1937 de JosĂ©phine Baker avec Jean Lion, jeune courtier en sucre industriel, n'a durĂ© que 14 mois, l'aura de celle qui fut chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et rĂ©sistante française plane encore sur CrĂšvecoeur-le-Grand. Et ce n'est pas un hasard si cette union trĂšs mĂ©diatique s'est dĂ©roulĂ©e dans cette commune de l'Oise, comme nous l'explique Joelle Garault, adjointe au maire en communication. "Jean Lion Ă©tait ami avec le dĂ©putĂ©-maire de l'Ă©poque 1917-1940, Jammy Schmidt". Il avait amassĂ© une belle fortune dans le commerce du sucre raffinĂ© et voulait se lancer dans la politique, apprend-on sur le site non officiel de CrĂšvecoeur le Grand. JosĂ©phine, elle, voulait obtenir la nationalitĂ© française. Le mariage eut lieu. "J'ai deux amours, disait-elle, mon pays et Paris". Des tĂ©moins, alors enfants, se souviennent encore de cette fastueuse journĂ©e, notamment le moment oĂč ils ont couru aprĂšs la sortie de l'Ă©cole pour ne pas rĂąter la star quittant la et scandaleuse NĂ©e Fred JosĂ©phine Mac Donald Ă  Saint-Louis le 3 juin 1906 dans une famille mĂ©tissĂ©e afro-amĂ©ricaine et amĂ©rindienne trĂšs pauvre du Missouri, elle prit son nom d'artiste de JosĂ©phine Baker en devenant la star de la "Revue NĂšgre" au théùtre des Champs-ElysĂ©es Ă  Paris. VĂȘtue d'un simple pagne de fausses bananes, elle danse au rythme de interprĂ©tation fait scandale mais laisse rapidement place Ă  l'engouement gĂ©nĂ©ral. C'est alors qu'elle devient la muse des femme engagĂ©e DĂšs le dĂ©but de la seconde guerre mondiale, JosĂ©phine Baker s'engage auprĂšs de la Croix Rouge et fait du chĂąteau des Milandes en Dordogne, un haut-lieu de la RĂ©sistance. "C'est trĂšs bien pour le maquis, les maquisards. Tout ça a commencĂ© ici. J'ai continuĂ© jusqu'Ă  la libertĂ© complĂšte de la France" disait-elle dans une interview aprĂšs guerre. Dans ces annĂ©es sombres, elle fait notamment passer des messages secrets dissimulĂ©s dans les notes de ses partitions. La meneuse de revue sera mĂ©daillĂ©e de la RĂ©sistance française et de la Croix de guerre 39-45 et chevalier de la LĂ©gion d’honneur. De retour Ă  New York, son engagement prend une autre tournure. Elle fait face Ă  la sĂ©grĂ©gation. Un restaurant gastronomique la refoule alors qu'elle s'apprĂȘte Ă  dĂźner en compagnie d'un producteur blanc. Elle met sa notoriĂ©tĂ© au service de la lutte contre le racisme, pour l'Ă©mancipation de la communautĂ© afro-amĂ©ricaine et aussi des droits des amour pour les enfants inĂ©branlable Avec son nouveau mari Jo Bouillon, qu'elle Ă©pouse en 1947, JosĂ©phine Baker rĂȘve de fonder un "Village du Monde, Capitale de la FraternitĂ© universelle" pour montrer au monde entier que des enfants de nationalitĂ©s et de religions diffĂ©rentes pouvaient vivre ensemble dans la paix. Le couple n'a pas pu avoir d'enfants, il en adoptera. Le premier est Akio, un enfant que JosĂ©phine Baker adopte pendant une tournĂ©e au Japon. 11 autres enfants venus des quatre coins du monde suivront, formant ce qu'elle appelait sa "tribu arc-en-ciel". Scandaleuse et engagĂ©e, JosĂ©phine Baker est dĂ©cĂ©dĂ©e le 12 avril 1975 Ă  Paris d'une attaque cĂ©rĂ©brale. Elle avait 68 JosĂ©phine Baker, tout un symbole DĂ©sormais, l'Ă©tablissement rĂ©gional d'enseignement adaptĂ© EREA de CrĂšvecoeur-le-Grand qui n'avait pas encore de nom va porter celui de JosĂ©phine Baker. Un nom votĂ© en conseil d'administration. "Je ne connaissais de JosĂ©phine Baker que le cĂŽtĂ© paillettes et en dĂ©couvrant son histoire, je pense que la dĂ©marche prĂ©sente un intĂ©rĂȘt Ă©ducatif et pĂ©dagogique certain explique JĂ©rĂŽme Hartenstein, directeur de l'Ă©tablissement. Elle fĂ©dĂšre la communautĂ© Ă©ducative autour des valeurs portĂ©es par le nom de JosĂ©phine Baker, prĂ©cise-t-il. Des valeurs de tolĂ©rance, respect, engagement notamment dans la RĂ©sistance française, mais aussi de lutte pour dĂ©fendre les minoritĂ©s ou les droits des femmes". "Les scolarisent des Ă©lĂšves en grande difficultĂ© scolaire et/ou sociale et propose une scolarisation en internat rappelle le directeur. Le symbole est donc d'autant plus fort". L'inauguration aura lieu le 6 dĂ©cembre 2019, en prĂ©sence du premier enfant adoptĂ© de JosĂ©phine Baker, Akio Bouillon Baker, qui vit aujourd'hui Ă  Paris.

josephine baker belle ile en mer